France Culture : "Les chemins de la connaissance"
Semaine du 14 Mai 2001
Une série de Jacques Coget, réalisée par Françoise Cordey
Lundi 14 mai : De la maçonnerie opérative à la maçonnerie spéculative, avec Roger Dachez, directeur de la revue "Renaissance traditionnelle", et Francis Delon, historien, des Archives de Paris
Mardi 15 mai : Des rites et des symboles, avec Pierre Mollier, bibliothécaire du Grand Orient de France, et François Rognon, bibliothécaire de la Grande Loge de France
Mercredi 16 mai : Une histoire d'architecte, avec André Combes, de l'Institut d'études et de recherches maçonniques, et Jérôme Rousse-Lacordaire, historien des religions
Jeudi 17 mai : La rumeur, le complot et la réalité, avec Eric Saunier, historien, de l'université du Havre, et Jean-Pierre Laurant, sociologue des religions, du CNRS
Vendredi 18 mai : La grande ouverture du XXème siècle, avec André Combes et Andrée Buisine, historienne, de la Grande Loge féminine de France
Le 19 mai 2001, la Grande Loge de France, la Grande Loge féminine de France, le Grand Orient de France, la Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra et la Fédération du droit humain, autant dire les cinq principales obédiences maçonniques françaises, vont pour la première fois se réunir et débattre autour d'un thème qui leur est cher : "La dignité humaine, un droit inaliénable". La vérité est que depuis la promulgation en 1723 des Constitutions d'Anderson, charte initiale de l'Ordre maçonnique, et le développement des premières loges, l'histoire de la franc-maçonnerie fut ponctuée de crises et de schismes aboutissant à une maçonnerie plurielle qui se traduit encore aujourd'hui par l'existence de plusieurs courants ayant chacun sa spécificité rituelle et intellectuelle. Reste que les maçons partagent une même philosophie et une symbolique largement inspirée des bâtisseurs d'antan, l'homme étant considéré comme une pierre brute qu'il convient de polir sans relâche et l'initiation maçonnique consistant à gravir les échelons qui lui permettront d'avancer dans la connaissance de soi et d'autrui. Le tout étant effectué à l'abri du regard des "profanes", de quoi alimenter polémiques, rumeurs et antimaçonnisme, constitutifs dès l'origine de l'histoire de la franc-maçonnerie.
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